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François Roustang
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Alice_Turquet_Hypnose_Nyons_Drôme_Proven
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IRM
Les recherches scientifiques

Imagerie par IRM

 

Une équipe de chercheurs de l'Université de Stanford a mené une nouvelle étude sur les régions du cerveau les plus sollicitées par l'hypnose. Une partie de leur étude est publiée dans la revue britannique Cerebral Cortex, elle nous éclaire sur ce qui se passe derrière les paupières, dans le cerveau.

 Au moyen de l'imagerie par IRM, trois changements ont été observés lors de l'hypnose :

- Dans un premier temps, la diminution de connectivité entre deux parties du cortex cérébral (partie planifiant les actions et partie dirigeant le vagabondage de l’esprit) représente probablement le décalage entre les actions et la prise de conscience des actions, comme le souligne Spiegel un chercheur américain. « Quand vous êtes vraiment engagé dans quelque chose, vous ne pensez pas vraiment que vous le faites », dit-il.

- Une diminution de l'activité a été constatée dans la région stimulant le cerveau de manière à ce qu’il se rende compte de toutes les actions qu’il effectue ou qu’il va effectuer.

- On remarque aussi une augmentation de la connexion du corps avec l’esprit qui aide le cerveau à déterminer et contrôler ce qui se passe dans le corps.

Source -Medscape.com-

Le cortex, mémoire du vécu

Représentant 80 % de la masse du cerveau, mais seulement 20 % des neurones (16 milliards), le cortex est organisé en cartes corticales. On en dénombre au total 380, chacune dédiée à une dimension précise de la réalité. Certaines traitent les formes, d’autres les couleurs, les odeurs, les lettres, les objets que l’on peut saisir, ou des concepts plus élaborés comme l’orthographe des mots.

Une telle organisation impose qu’à chaque instant, seul un petit nombre de colonnes corticales sont actives. On appelle « état d’activation global » l’ensemble des colonnes activées à un instant donné. Les propriétés d’apprentissage inhérentes au fonctionnement des neurones garantissent que cet état global est mémorisé, comme le sera aussi le suivant, puis celui d’après, et ainsi de suite. Le cortex contient ainsi la mémoire des situations vécues par une personne tout au long de sa vie.

Cette mémoire fonctionne de manière associative : quelques colonnes activées suffisent pour retrouver l’état global auquel elles appartiennent, et « rallumer » toutes les cartes concernées.

Chaque fois qu’une nouvelle situation est traitée par le cortex, la dynamique corticale se modifie pour la « retrouver » dans le vécu. Si elle n’a pas été mémorisée, autrement dit si elle n’a pas été vécue, alors elle est traitée de façon plus extensive par des cartes corticales de haut niveau d’abstraction – celles qui sont impliquées dans le langage, et donc dans la conscience. C’est à ce niveau précisément qu’intervient l’hypnose, en empêchant par inhibition certaines cartes (ou parties de cartes) d’intervenir dans le traitement de la situation courante.

Source -theconversation.com-

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